La page blanche
 

(Paroles et musique : Fred Walin)

La Vénus est entrée comme une récompense
Pour mes heures acharnées devant la page blanche
Capturant tout de moi, de mes sens unanimes
Je me laisse envouter, projeter dans l’abîme

Donnant tout dans l’excès, le blond et puis le noir
La féline beauté tout’ vêtue d’illusoire
S’arrête à ma hauteur, je ne peux m’empêcher
De poser sur ses hanches mes yeux émerveillés

L’arrogante chimère m’accordant un regard
Se détourne et s’enfuit vers de nouveaux hasards
Répandant derrière elle le murmure effronté
De ses pas insolents qui brûlent le plancher

La Vénus est sortie comme une triste évidence
Me laissant ébloui par une telle insouciance
Puis ma page, d’un coup, s’est noircie du parfum
De la belle inconnue qui passait son chemin.